2 Les côtes de l’Ile du Nord
- dessaintjoel
- 14 mars 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 oct. 2020
Du côté est, les côtes de l’Ile du Nord sont extrêmement découpées et parsemées d’innombrables îlots : elles offrent aux navigateurs des abris naturels efficaces, aux oiseaux et aux phoques des lieux de villégiature agréables et aux touristes des paysages superbes.
La Bay of Islands tire son nom des nombreuses petites îles qui la parsèment. Son nom lui a été donné par James Cook en 1769, lors de son premier voyage dans la Pacifique. Il est suivi à la Bay of Islands par un Français de Saint Malo, Marion-Duquesne, tué avec presque tout son équipage par les Maoris en 1772 dans des circonstances obscures.
C'est tout près de la Bay of Islands qu'a été signé le traité de Waitangi (voir chapitre Maoris)


Au fond de la baie, Russell était à la fin du 18e siècle et au début du 19e, un lieu de distraction (ou de perdition) pour les chasseurs de baleines américains et européens. On y trouvait de nombreux bars et maisons de passe, qui lui valaient le surnom de bouge du Pacifique.
C’était la seule implantation d'étrangers en Nouvelle Zélande et donc le seul point de contact des Maoris avec l’Occident. C’était aussi une sorte de zone internationale sans statut juridique bien clair et sans guère de lois. Outre les chasseurs de baleines, Russell abritait donc aussi des trafiquants d’armes, heureux de fournir des fusils aux tribus maories en guerre les unes contre les autres.
Aujourd’hui, Russell est un village pimpant, alignant hôtels, bars et restaurants le long de la mer, en s’efforçant de garder une apparence un peu coloniale d’Angleterre sous les tropiques.



Plus au sud, notre Bed and Breakfast, au milieu d’un grand domaine agricole, surplombe les criques près de Wangaruru.
Plus au sud encore, la péninsule de Coromandel s’avance de 80 kms dans l’océan. Elle tire son nom d’un navire anglais qui y fit escale en 1820, lui-même baptisé du nom de la côte de Coromandel, au sud-est de l’Inde, ce qui ajoute encore au charme des souvenirs de la ruée vers l’or, puisque la péninsule en a constitué un des hauts lieux dans les années 1860 (voir chapitre Gold Rush).
Cathedral Cove est une curieuse formation rocheuse de la péninsule face au Pacifique.

En lisant la carte de cette région, on s'attend à trouver sur la route les villages qu'elle signale d'un point et d'un nom.
Mais le plus souvent, on ne trouve rien d'autre que quelques maisons perdues dans la végétation.
Tout au sud de l’Ile du Nord, sous un phare du bout du monde, le cap Paliser

accueille une colonie de phoques ....
...et d’intrépides surfeurs.

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